Publié le 29 Août 2016

Les images, enregistrées au restaurant gastronomique "Le Cénacle", à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ont été diffusées sur le net dimanche et rapidement relayées sur les réseaux sociaux.

"Madame, tous les terroristes sont musulmans et tous les musulmans sont terroristes. Voilà, cette phrase veut tout dire. Analysez-là et puis voilà", peut-on entendre de la part du restaurateur dans cette vidéo visiblement tournée par l'une des deux clientes.

"Les racistes comme moi ne tuent pas les gens", explique-t-il. "Parce qu'on a mis des bombes monsieur?" demande l'une des deux femmes.

"Je suis dans un pays laïc et j'ai le droit d'avoir une opinion", continue le restaurateur, qui insiste: "Les gens comme vous j'en veux pas chez moi, point barre. Ça a le mérite d'être clair."

"Ça pour être clair, ça l'est", répondent les clientes.

Le patron leur demande finalement de sortir de son établissement. Des sanglots dans la voix, l'une des deux femmes téléphone à un proche, à qui elle demande de "ne pas venir tout seul". On l'entend également dire que "la police arrive".

Contacté par L'Express, le commissariat de police de Villepinte et Tremblay-en-France confirme "que des policiers sont bien intervenus" ce soir là dans l'établissement. Mais refuse de préciser si une plainte a été ou non déposée.

Le Parisien raconte de son côté que le restaurateur, réalisant sans doute l'écho qu'avait eu la vidéo sur les réseaux sociaux, a rencontré "plusieurs jeunes et des membres de la communauté musulmane de Tremblay" dimanche.

L'homme aurait présenté ses "excuses", expliquant que ses propos avaient été influencés par le contexte actuel autour de la question du bukini. Il a aussi expliqué avoir perdu l'un de ses amis, "mort au Bataclan" en novembre. Les personnes présentes lui ont réaffirmé que les "attentats n’étaient en rien liés à l’islam", relate Le Parisien.

Sur BFMTV le restaurateur a dit, "J'ai pété un câble", tenant à présenter ses excuses "à toute la communauté musulmane" et aux deux clientes.

Selon la source proche du dossier, le restaurateur a quitté avec sa famille son domicile pour raisons de sécurité, celui-ci se trouvant juste au-dessus du Cénacle.

Le maire de Tremblay-en-France a dit en fin de journée "comprendre" et "partager" le "fort émoi" qu'a suscité la vidéo. "La population tremblaysienne se sent meurtrie et indignée par une attitude contraire aux valeurs de la République", écrit-il encore dans un communiqué.

"C'est à la justice qu'il revient de sanctionner avec sévérité les propos et actes racistes, s'ils s'avèrent exacts".

Déclaration du maire de Tremblay-en-France

Laurence Rossignol dénonce un comportement "intolérable". La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes a indiqué dimanche 28 août sur Twitter avoir saisi la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA) après la diffusion d'une vidéo montrant un restaurateur refuser de servir deux femmes voilées.

Le parquet de Bobigny a indiqué avoir ouvert une enquête pour "discrimination à caractère racial".

Lundi, Stéphane Le Foll, est revenu sur l'affaire : "Ce restaurateur, au moins, a pris la mesure de ce qu'il s'est passé" en s'excusant, a estimé le ministre de l'Agriculture sur France Info.

Sur Twitter, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a exprimé son "indignation".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 28 Août 2016

Permis de conduire : Les candidats passent leur code de la route à la Poste

L'examen du code de la route concerne 1,4 millions de personnes chaque année ! Véritable passage obligé avant de tenter d'obtenir le précieux césame "le permis de conduire".

Depuis le 13 juin 2016, les candidats au code de la route peuvent passer leur examen sur des sites de La Poste et du groupe d'inspection et de certification SGS qui ont reçu l'agrément officiel de l'État.

Ce nouveau service à destination du grand public s’inscrit dans le cadre de la réforme sur le permis de conduire et contribuera à réduire le délai d’obtention. Dans le cadre de la loi Macron du 6 août 2015, les conditions de présentation du permis de conduire ont été revues afin de réduire le délai de passage des épreuves.

Le temps d’attente entre deux présentations du permis B constaté en 2014 était en effet de 3 mois en moyenne, contre 1 mois et demi chez nos voisins européens. Un délai synonyme de surcoût pour les candidats.

Même constat pour le code de la route, en cas d’échec lors du passage de cette épreuve théorique. L’enjeu de cette réforme est donc double : ramener à 45 jours le délai d’obtention du permis, avec au bout 200 euros d’économie en moyenne pour les candidats pour chaque mois de délai gagné, selon le site www.interieur.gouv.fr .

Pour atteindre cet objectif, plusieurs dispositions ont été prises par l’État, comme permettre à des opérateurs privés agréés d’organiser l’examen du code de la route. Et ce, au prix unique de 30 euros par session, quel que soit l’opérateur choisi.

À terme, les centres de l'État ne conserveront plus que les publics spécifiques que sont les non francophones, les personnes handicapées, les détenus et les titres professionnels.

Les inspecteurs du permis de conduire, également chargés de la surveillance de l’examen théorique, se recentreront quant à eux sur l’épreuve pratique de conduite.

Depuis 2013, la Poste s’est engagée dans un projet prioritaire commun de contribution à la Modernisation de l'action publique, afin d’accompagner l'État, les collectivités locales et les opérateurs de services publics.

C’est donc tout naturellement qu’elle se propose de participer activement à la réforme du permis de conduire en tant qu’opérateur agréé. Elle a une réelle légitimité pour exercer cette nouvelle mission.

Présente sur tout le territoire, La Poste dispose de lieux connectés, accessibles à tous, pour assurer l’organisation de cette épreuve et veiller à son bon déroulement grâce à des postiers assermentés.

Forte d’une flotte de près de 63.000 véhicules et d’une expertise reconnue en termes d’éco-conduite, elle bénéficie également d’une expérience éprouvée en matière d’éducation et de sécurité routières.

D’ici la fin de l’année 2016, 300 centres d’examen seront disponibles sur tout le territoire. La Poste propose des sessions collectives, dans des locaux pouvant accueillir jusqu’à 18 candidats, ou individuelles dans des espaces réservés pour la durée de l’épreuve.

Les candidats peuvent choisir le lieu, la date et l’heure d’examen selon les sessions proposées par La Poste. Des épreuves sont même organisées le samedi.

Le jour de l'épreuve, les participants passeront leur épreuve au moyen d’une tablette numérique et les résultats seront ensuite étudiés par l'État, qui jugera de la réussite à l’examen.

Il y a toujours 40 questions, sélectionnées de manière aléatoire pour limiter les fraudes. Il faut toujours répondre correctement à au moins 35 questions pour réussir l'examen.

Le résultat de l'épreuve est communiqué directement au candidat par par email sous 24/48 heures.

L' inscription s’effectue en ligne. Les candidats devront au préalable constituer leur dossier et obtenir leur numéro de candidat au permis de conduire (NEPH), en s’adressant soit à un établissement d’enseignement de la conduite soit à la préfecture de son département s’il a décidé de se préparer à l’examen en candidat libre.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 27 Août 2016

"Assumons le débat sur le burkini", écrit Manuel Valls

Après la décision du conseil d'État d'invalider l'arrêté anti-burkini pris par la mairie de Villeneuve-Loubet. Le Premier ministre estime vendredi 26 août, sur son compte Facebook, que l'ordonnance du Conseil d'État "n'épuise pas le débat sur la question du burkini".

"Toute décision d’interdiction doit effectivement établir le risque d’atteinte à l’ordre public et être appliquée avec discernement (...) Mais le Conseil d’Etat ne prive pas les maires de ce pouvoir ; il en rappelle à nouveau les conditions de son exercice, dans un cadre juridique conforme aux principes constitutionnels", écrit Manuel Valls.

Il avait soutenu les maires ayant promulgué des arrêtés prohibant le port du burkini sur les plages.

"Le combat est juridique, chaque fois qu’un risque de trouble à l’ordre public sera établi. Mais le combat est d’abord, et avant tout, politique, au sens le plus profond du mot, culturel, pour dire ce que nous n’acceptons pas, car cela met en danger la cohésion de la Nation".

Pour le chef du gouvernement, "l'ordonnance du Conseil d’État n’épuise pas le débat qui s’est ouvert dans notre société sur la question du burkini". "Dénoncer le burkini, ce n’est en aucun cas mettre en cause une liberté individuelle. Il n’y a pas de liberté qui enferme les femmes ! C'est dénoncer un islamisme mortifère, rétrograde. Une vision que je n'accepte pas au nom même de la place que l'islam doit trouver dans notre société."

"Les Français attendent qu’un islam de son temps, revendiquant pleinement les valeurs de la République, l’emporte. Et c’est en premier lieu aux musulmans de France de le construire, de mener ce combat culturel. Ils sont les premiers confrontés à la violence du message salafiste, radical."

"L’État est là pour accompagner et protéger les musulmans de France. Il doit être implacable face aux actes anti-musulmans, comme il doit être implacable face aux actes antisémites, anti-chrétiens ou racistes."

"Je n’accepte pas ceux qui utilisent l’argument de la laïcité pour pointer du doigt les Français musulmans. Elle est ce socle républicain qui accueille chacun en son sein, quelle que soit sa culture, quelle que soit son histoire (...)", poursuit le premier ministre sur sa page Facebook.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 26 Août 2016

Le Conseil d'État suspend l'arrêté anti-burkini de Villeneuve-Loubet

Ce vendredi 26 août, le Conseil d'État a ordonné la suspension de l'arrêté de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes) interdisant le burkini sur les plages.

L’ordonnance du Conseil d’État précise que "l'arrêté litigieux a ainsi porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle".

La plus haute juridiction administrative avait été saisie en urgence par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), pour qui ce type d'arrêté, pris dans plusieurs dizaines de villes balnéaires depuis fin juillet, est "liberticide". Les maires à l'origine de ces arrêtés invoquaient des risques de troubles à l'ordre public.

Le Conseil d'État souligne avec insistance que toute interdiction de ces tenues de bain islamiques très couvrantes devait s'appuyer sur des "risques avérés" pour l'ordre public.

Dans cette décision de dernier recours, qui fera autorité pour toutes les juridictions administratives de France, le Conseil d'État rappelle à tous les maires qui ont invoqué le principe de laïcité qu'ils ne peuvent se fonder sur "d'autres considérations" que l'ordre public, "le bon accès au rivage, la sécurité de la baignade ainsi que l'hygiène et la décence" pour interdire l'accès aux plages.

La décision fera date pour la trentaine de communes françaises ayant pris des arrêtés similaires, mais aussi pour l'exécutif. Le gouvernement comptait en effet sur le Conseil d'État pour trancher, au moins juridiquement, ce débat qui n'en finit pas de s'envenimer et de diviser jusqu'en son sein.

Lors de l'audience publique tenue jeudi 25 août, Patrice Spinosi, l'avocat de la Ligue des Droits de l'homme qui avait porté ce recours devant le Conseil d'État, avait rappelé que le burkini est "en réalité un voile porté sur une tenue courante adaptée pour la baignade", et non un habit "intégriste", comme cela a été parfois dit.

L'avocat de Villeneuve-Loubet, Maître François Pinatel, plaidait de son côté le souci de l'ordre public dans le "cas particulier" d'une ville sous tension à la suite des attentats. Dont celui ayant fait 86 morts le 14 juillet à Nice, ville proche.

Pour l'instant, les arrêtés anti-burkini déjà pris restent donc en vigueur dans les 30 autres villes de France concernées tant qu'ils ne sont pas contestés en justice. Mais le CCIF avait fait savoir, dès la semaine dernière, qu'il attaquerait tous les arrêtés anti-burkini

Cliquez sur le fichier PDF pour voir l'ordonnance du Conseil d'État

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 25 Août 2016

Burkini : Valls recadre Vallaud-Belkacem

Invité sur BFM TV et RMC, le premier ministre, Manuel Valls, a estimé jeudi 25 août que les arrêtés municipaux anti-burkini n’étaient pas "une dérive".

Manuel Valls répondait ainsi à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, qui venait de déclarer sur Europe 1 que la "prolifération" de ces arrêtés n’était "pas la bienvenue". "Jusqu’où va-t-on pour vérifier qu’une tenue est conforme aux bonnes mœurs", s’est interrogée la ministre.

La ministre de l'Éducation nationale a expliqué que ces arrêtés "libéraient la parole raciste". "Rien n’établit de lien entre terrorisme, Daech, et tenue d’une femme sur une plage.

"Evidemment que je suis contre le burkini - En tant que féministe, laïque, progressiste, mon rêve de société est une société où les femmes sont fières et libres de leur corps. Ce qui m’inquiète, a-t-elle nuancé, c’est de voir des responsables politiques de droite exploiter les peurs des gens."

Le premier ministre réitère son soutien aux maires qui prennent des arrêtés anti-burkini dont "l’application", dit-il, doit toutefois se faire "avec discernement".

Le 17 août, il avait affirmé que le port du burkini n’était "pas compatible avec les valeurs de la France et de la République".

Interrogé au sujet des critiques émises par la presse internationale, le premier ministre tranche : "La France est un pays différent". "La conception libérale des Anglo-Saxons n’est pas la mienne .(...), a-t-il dit.

Concernant la verbalisation d’une Toulousaine portant un simple voile sur la tête à Cannes. Il a jugé à ce propos que "tout ce qui peut apparaître comme une stigmatisation" est "évidemment condamnable".

"Nous ne sommes pas en guerre contre l’islam, qui a toute sa place dans la République.(...) La République est bienveillante avec les musulmans, nous les protégerons contre les discriminations", a dit Manuel Valls.

Le Premier ministre a toutefois exclu de légiférer sur la question. "Je crois à la nécessité parfois pour le Parlement d'assumer ses responsabilités, il l'a fait en interdisant les signes ostentatoires à l'école et en même temps, il faut être lucide. Tout ce qui concerne la façon de s'habiller ne peut pas être réglementée par la loi", a affirmé Manuel Valls.

Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur a soutenu le premier ministre et exigé à la fois une "fermeté absolue sur la laïcité" et une "proportionnalité" dans la mise en œuvre de ces arrêtés :

"Comme l’a indiqué le premier ministre, on peut prendre ces arrêtés mais il faut prendre dans un contexte où ils permettent de faire cesser les troubles à l’ordre public sans jamais perdre de vue la fraternité."

Mercredi 24 août, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a mis en garde contre la "stigmatisation" des musulmans, après la diffusion des images d’une femme contrôlée sur la plage de Nice, porteuse d’un simple voile.

Stéphane Le Foll, porte parole du gouvernement, a pour sa part déclaré su iTELE : "On a vu des arrêtés pris dans des endroits où il n'y avait aucun problème, aucun trouble. Les maires qui les ont pris, certains avaient des raisons". Mais "attention au risque de dérapage, de dérive et de stigmatisation".

Nicolas Sarkozy, l'ancien chef de l'État et candidat à la primaire de la droite et du centre appelle, à légiférer pour interdire "tout signe religieux à l’école mais également à l’université, dans l’administration et aussi dans les entreprises". Pour lui, "ne rien faire" contre le burkini "serait acter un nouveau recul de la République".

Le Front national va plus loin, en se prononçant pour "une loi d’interdiction générale des signes religieux ostensibles dans l’ensemble de l’espace public".

Burkini : Valls recadre Vallaud-Belkacem

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Publié le 18 Août 2016

Interdiction du burkini : Manuel Valls soutient les mairesInterdiction du burkini : Manuel Valls soutient les maires

Dans un entretien mercredi à La Provence, Le premier ministre Manuel Valls indique "Je comprends les maires qui, dans ce moment de tension, ont le réflexe de chercher des solutions, d'éviter des troubles à l'ordre public".

"Je soutiens donc ceux qui ont pris des arrêtés, s'ils sont motivés par la volonté d'encourager le vivre ensemble, sans arrière-pensée politique", insiste-t-il.

Cette mise au point intervient en pleine polémique alors que quelques mairies côtières de France, de Corse jusqu'au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes, parfois même sans avoir constaté son usage.

"Les plages, comme tout espace public, doivent être préservées des revendications religieuses. Le burkini n'est pas une nouvelle gamme de maillots de bain, une mode. C'est la traduction d'un projet politique, de contre-société, fondé notamment sur l'asservissement de la femme", explique le Premier ministre.

"Je ne crois pas qu'il faille légiférer en la matière : la réglementation générale des prescriptions vestimentaires ne peut être une solution ", affirme Manuel Valls.

"Avant de penser à légiférer, nous ferons appliquer la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public - nous le rappellerons, avec le ministre de l'Intérieur, aux préfets et aux forces de sécurité. Les autorités musulmanes doivent aussi condamner le voile intégral, condamner les actes de provocation qui créent les conditions d'une confrontation."

Derrière le burkini, "il y a l'idée que, par nature, les femmes seraient impudiques, impures, qu'elles devraient donc être totalement couvertes. Ce n'est pas compatible avec les valeurs de la France et de la République. Face aux provocations, la République doit se défendre", argumente-t-il.

Le premier ministre lance également un appel aux musulmans : c'est à eux, "à leurs autorités, à leurs familles, dans leurs engagements personnel, professionnel, social, de dire qu'ils rejettent cette vision mortifère de l'islam".

Concernant la rixe qui a éclaté dans le week-end sur une plage du village de Sisco (Haute-Corse), "j'appelle au calme, comme d'ailleurs l'ensemble des élus corses".

"De manière générale, ce n'est pas aux personnes de se faire justice elles-mêmes, d'autant moins dans une période où il y a trop d'amalgames", ajoute-t-il.

"Si nous voulons construire un islam de France compatible avec nos valeurs, nos libertés, l'égalité homme-femme, il faut que l'islam, comme les autres religions l'ont fait, accepte la discrétion dans la manifestation des convictions religieuses", affirme le Premier ministre.

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Publié le 16 Août 2016

Elvis Presley sur scène : Le concert mythique à Hawaii diffusé en direct par satellite le 14 janvier 1973. Il y a eu plus de 1,5 milliard de téléspectateurs lors de sa diffusion dans le monde !

VIDÉO - Elvis Presley sur scène : Aloha from HawaiiVIDÉO - Elvis Presley sur scène : Aloha from HawaiiVIDÉO - Elvis Presley sur scène : Aloha from Hawaii

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Publié le 14 Août 2016

Refus de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage : "C'est incompréhensible et choquant"

Depuis l'annonce vendredi 12 août du refus de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage, 68 ans, par le tribunal d'application des peines de Melun, les voix continuent de s'élever, criant à l'injustice.

"C’est incompréhensible et choquant" ont déclaré ses avocates, Me Janine Bonaggiunta et Me Nathalie Tomasini, qui envisagent de faire appel. Le parquet a également annoncé son souhait d’en faire autant : "Nous étions favorables à ce que Madame Sauvage sorte de prison, souligne la procureure de Melun, Béatrice Angelelli. Qui plus est dans un contexte de surpopulation carcérale."

Des personnalités ont choisi de briser le silence : Sur son compte Twitter ce samedi, l'actrice Sophie Marceau s'en est pris à cette décision et notamment au motif de refus de sa libération.

"Depuis quand la prison est-elle devenue un lieu propice à la "réflexion". Encore une fois, le sort des femmes victimes de violence est non reconnu par la justice ! 10 ans de "réflexion" en cellule pour arriver à quelle conclusion ? Qu'elle méritait ce que son mari lui infligeait ? Finalement, c'est ce que la sentence de la justice laisse entendre. Le jour où notre société respectera le droit des femmes autant que celui des hommes est encore bien loin", a-t-elle écrit.

Jacqueline Sauvage, qui avait abattu de trois coups de fusil son mari violent, est devenue le symbole de la lutte des femmes battues, beaucoup d'élus et associations ont fait part de leur colère et de leur incompréhension de la savoir maintenue en prison.

Valérie Boyer, députée les Républicains, voit dans cette décision judiciaire "un signal catastrophique envoyé aux femmes battues".

La candidate à la primaire de la droite, Nathalie Kosciusko-Morizet se dit elle aussi "déçue" et appelle à "garder espoir et à rester mobilisés". Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a qualifié de "honteux" ce refus. "Elle ne représente aucun danger pour la société", a-t-il ajouté

La maire de Paris Anne Hidalgo, qui comme d'autres élus avait soutenu le combat de Jacqueline Sauvage pour sa libération, a jugé cette décision "incompréhensible". "Jacqueline Sauvage doit retrouver sa famille au plus vite", ajoute-t-elle.

Le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a assimilé la décision à un "permis de tuer pour tous les hommes violents".

"C'est une décision incompréhensible aujourd'hui", a déclaré le président du MoDem. "Il faut souhaiter que le président de la République, qui a le droit de grâce, prenne jusqu'au bout ses responsabilités".

Alain Juppé candidat à la primaire de la droite : "La violence faite aux femmes est un des grands scandales en France. Le refus de libération conditionnelle de J. Sauvage est incompréhensible."

L'association féministe Les effronté-e-s s'est dite dans un communiqué "accablée et scandalisée" par le rejet de la demande de libération de Jacqueline Sauvage. "Nous sommes d'autant plus déçues que la mobilisation des militantes féministes avait réussi à lancer un vrai débat de fond sur les violences faites aux femmes", écrit l'association.

La grâce partielle de François Hollande n'aura finalement pas vraiment servi Jacqueline Sauvage. En décembre dernier, elle avait été condamnée en appel à 10 ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent.

Une pétition en faveur de sa libération immédiate de Jacqueline Sauvage a déjà recueilli plus de 103.000 signatures ce dimanche

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Publié le 10 Août 2016

Des incendies se sont déclarés, mercredi 10 août, au nord de Marseille.

Plusieurs communes sont touchées : Les-Pennes-Mirabeau, Rognac, vitrolles, Fos-Sur-Mer, Port-Saint-Louis...

Vidéo - feux violents au nord de MarseilleVidéo - feux violents au nord de Marseille

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Publié le 7 Août 2016

Au Japon, on commémore l'explosion de la bombe atomique Hiroshima, il y a 71 ans. Cette année, des images inédites ont été dévoilées.

Des images tournées sur place par les Russes, juste après les bombardements.

VIDEO - Hiroshima : 71 ans après, des images russes inédites dévoilées

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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