Publié le 30 Octobre 2017

Alexia Daval, 29 ans, est partie faire un jogging samedi matin entre Gray-la-Ville et Mantoche, en Haute-Saône, et n’est plus apparue depuis. Inquiet, son mari a alerté la gendarmerie à la mi-journée. Les gendarmes, avec l'aide des pompiers, d'un maître-chien et d'un hélicoptère, ont rapidement entrepris des recherches pour tenter de la retrouver. En vain pour le moment.

"On est partis très fort, très vite notamment parce que cette jeune femme n'est pas connue pour avoir des tendances suicidaires. Elle est même plutôt en bonne santé", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic.

"Nous avons déployé énormément de moyens aujourd'hui [dimanche 29 octobre] : un hélicoptère, des plongeurs, des renforts de gendarmerie et, je tiens à le souligner, le concours de très nombreux habitants de Gray, près de 200 personnes", a-t-il ajouté.

Un numéro vert a été mis en place: 0800008697 . Le procureur rappelle que les enquêteurs ont "besoin de tous les témoignages". "Même quelque chose qui peut paraître insignifiant à Gray", a-t-il souligné.

Un appel à témoin a été lancé par la gendarmerie de Haute-Saône, notamment sur Facebook. Une enquête pour disparition inquiétante a également ouverte par le procureur de la République de Vesoul.

DISPARITION INQUIÉTANTE D'UNE JOGGEUSE À GRAY LA VILLE (70)

Circonstances de la disparition :

Madame DAVAL Alexia, née FOUILLOT, âgée de 29 ans, part samedi 28/10/2017 vers 09H00, de GRAY LA VILLE (70) pour faire son footing sur le secteur de MANTOCHE -70- (Durée en moyenne 40 minutes). Le mari ne voyant pas revenir son épouse, à 12H25,
se rend à la gendarmerie de GRAY (70) pour signaler les faits.

Identité :

FOUILLOT Alexia, épouse DAVAL, née le, 18/02/1988 à GRAY (70), demeurant 18 rue de Sonjour à GRAY LA VILLE (70).

Description :

Jeune femme, brune/blonde cheveux mi-longs, lunettes rouges, 1m70, mince, vêtue d'une tenue de sport (short noir, gilet rouge, baskets rose).

Si  vous détenez  des  informations  permettant de localiser cette personne, bien vouloir prévenir rapidement la Gendarmerie en composant le numéro vert 0800008697.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 25 Octobre 2017

En 2012, François Hollande devient président de la République. Quelques mois après son élection, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault instaure une nouvelle taxe de 3 % sur les dividendes versés par les entreprises à leurs actionnaires. Le but : "inciter les entreprises à investir plutôt qu'à récompenser leurs actionnaires", et ainsi lutter contre la finance, "l'ennemi" dénoncé par Hollande durant sa campagne.

En juin 2017, les entreprises concernées, opposées à cette taxe, se tournent vers le Conseil constitutionnel pour la faire invalider. Le 6 octobre dernier, elles obtiennent gain de cause : le Conseil constitutionnel estime que la taxe sur les dividendes va à l'encontre des "principes d'égalité devant la loi et devant les charges publiques". 

L'État va devoir rembourser aux entreprises près de 10 milliards d'euros

Décision n° 2017-660 QPC du 6 octobre 2017, Société de participations financière [Contribution de 3 % sur les montants distribués]

Anticipant la décision des sages du Conseil constitutionnel, le gouvernement d’Édouard Philippe avait supprimé la recette de la taxe contestée de son budget pour 2018 et même provisionné 5,7 milliards d’euros sur cinq ans pour les remboursements. 

Mais cette provision ne sera pas suffisante a reconnu le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui n’a pas hésité à qualifier cette question de "scandale d’État". Le Maire se dit engagé à identifier et dénoncer les responsables.

Le gouvernement d’Édouard Philippe envisagerait de se retourner vers les entreprises en leur demandant de négocier un "étalement dans le temps" des remboursements dus aux entreprises. Mais si cela devait s’avérer insuffisant, Bruno Le Maire n’hésite pas à brandir une contribution exceptionnelle pour un petit nombre de grands groupes concernés car "les grandes entreprises françaises ont aussi une responsabilité vis-à-vis de la Nation". 

Ainsi, la taxe sur les dividendes qui a été versée indûment par les entreprises devrait être compensée par une contribution exceptionnelle.

L'occasion pour l'Élysée de dénoncer l'amateurisme de l'équipe de François Hollande. "Celles et ceux qui donnent des leçons sont responsables d'une dette de l'État égale à quatre ou cinq années d'ISF.  minima, la modestie face à ce genre de situation devrait s'imposer", a martelé Christophe Castaner qui s'est exprimé devant les médias mercredi 18 octobre. 

Pourtant à l'époque, Emmanuel Macron était secrétaire général adjoint de l'Élysée. 

L'État doit rembourser aux entreprises 10 milliards d'euros

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 22 Octobre 2017

Les salariés de la société Derichebourg à Marseille en sont à leur 12e jour de grève dans les 2e, 15e, et 16e arrondissements et la tension ne cesse de monter avec la direction. 

Cette dernière affirme ce dimanche que la collecte des ordures est "régulièrement perturbée par l'intervention de grévistes et d'individus extérieurs à l'entreprise". 

Dans un communiqué, Derichebourg dénonce des gens "violents, menaçants, entravant les voies de circulation à l'aide de véhicules et scooters".

La société pointe du doigt "des représentants de sociétés concurrentes". "Depuis jeudi matin, ils empêchent la reprise du travail des salariés qui le souhaitent, usant de pressions et menaces, alors même que des avancées significatives dans les négociations avaient été réalisées par toutes les parties prenantes", affirme-t-elle. 

Kamel Djeffel, secrétaire national de la Confédération autonome du travail, porte-parole des grévistes, récuse ces accusations : "C’est regrettable, on va dire qu’il s’agit d’une maladresse de communication", a-t-il déclaré à l’AFP. 

Il estime que : "le conflit a pris une telle ampleur, les négociations ne se feront pas sans la présence de la direction régionale du travail". Il assure que les salariés "font preuve de bonne foi en laissant les intérimaires ramasser les ordures alors que c'est illégal, c'est un délit d'entrave à la grève".

Mardi pourtant, la tension était retombée. Les grévistes avaient accepté de débloquer des centres de transfert, permettant aux éboueurs non-grévistes et d'autres arrondissements d'y vider leurs bennes.

Dès jeudi, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (LR), également président de la métropole Aix-Marseille-Provence, chargée des déchets, avait déploré dans un communiqué que "près de 2.800 tonnes d'ordures restaient encore à collecter". 

Jean-Claude Gaudin demandait à Derichebourg "de mettre tous les moyens en oeuvre pour remplir ses obligations contractuelles, y compris, si nécessaire, en recourant à des agents intérimaires". 

"Les Marseillais attendent un retour rapide à un service normal et ne doivent pas subir plus longtemps une situation d'insalubrité qui n'a que trop duré", concluait le maire.

Marseille : Les éboueurs des 2e, 15e et 16e arrondissements toujours en grève
Marseille : Les éboueurs des 2e, 15e et 16e arrondissements toujours en grèveMarseille : Les éboueurs des 2e, 15e et 16e arrondissements toujours en grèveMarseille : Les éboueurs des 2e, 15e et 16e arrondissements toujours en grève

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Octobre 2017

Les éboueurs en grève à Marseille : Les ordures s'entassent dans les rues

Des tonnes d’ordures au coin des rues, un maire qui en appelle au préfet et des citoyens exaspérés. Marseille entre ce mardi 17 octobre dans son sixième jour de conflit. En cause ? Environ 200 salariés qui bloquent l’accès aux centres de transfert des déchets.

Les grévistes espèrent en effet faire fléchir leur employeur, l’entreprise de nettoiement Derichebourg. Leur revendication est le maintien d’une prime, diminuée selon eux quand la société est devenue le nouveau prestataire du ramassage d'ordures des 2e, 15e et 16e arrondissements.

"On veut être payés comme on était payés avant. On a reçu que la moitié des primes", a fait valoir l'un des grévistes, Tahar Ghali, du syndicat FO. 

Lors d’un communiqué l'entreprise déplore "des tentatives de dialogue" qui restent "sans effet". Et ce, en raison des revendications qui "évoluent au fil des négociations" et l'intervention "de représentants syndicaux extérieurs à l'entreprise, salariés de sociétés concurrentes" qui "empêchent le dialogue, surenchérissent en permanence et s'expriment dans la presse en alimentant le conflit par de fausses informations".

Derichebourg rajoute "depuis la reprise des contrats par le groupe, la direction a constaté que le temps de travail des personnels transférés des sociétés précédemment délégataires des contrats dépasse rarement 4 heures par jour pour un salaire moyen mensuel allant de 2.250 euros brut pour un équipier de collecte à 2.530 euros brut pour un chauffeur". 

"Certains salariés quittent leur poste à minuit alors même qu’ils sont payés jusqu’à  4h00 du matin, obligeant, de ce fait, à engager quotidiennement des moyens supplémentaires de rattrapage" a-t-elle conclu.

Un rapport de la Chambre régionale des comptes publié en 2007 avait quantifié à 3h30 le temps de travail effectif des agents de collecte des ordures ménagères qui travaillaient pour l'agglomération marseillaise. Ce rapport avait conduit à la négociation d'un nouveau système de collecte prévoyant théoriquement la fin du "fini-parti", pratique permettant aux agents de quitter leur poste une fois leur travail terminé.

La grève ne concerne au départ que les 15e, 16e et 2e arrondissements, mais les salariés bloquent l'accès aux centres de transfert des déchets vers l'usine de valorisation, entraînant la paralysie de la collecte des déchets dans tout Marseille, dont les conteneurs débordent très largement depuis quelques jours. 

La métropole Aix-Marseille-Provence (AMP), en charge de la collecte des déchets à Marseille, avait saisi la justice en référé pour obtenir l'intervention des forces de l'ordre et le déblocage des sites. Dans la nuit et mardi matin, elle avait réussi à faire tourner quelques bennes, pour dégager en priorité les abords des hôpitaux et des écoles.
 
Tahar Ghali  a dénoncé les conditions dans lesquelles s'était fait l'accès aux centres de tri "vers 23H00, des vigiles de la société ont forcé le barrage des grévistes et ont blessé deux personnes". 

Faux, a répliqué Derichebourg : "À plusieurs reprises les bennes ont été empêchées de circuler et la police est intervenue", a affirmé pour sa part le directeur général du nettoiement, Emmanuel Brun. Des déclarations contredites par la direction départementale de la police nationale, qui a indiqué ne pas être intervenue, ni avoir été saisie de demandes d'escortes.

Dans la mi journée, les salariés de l'entreprise ont annoncé la levée du blocage sur plusieurs sites. "On a débloqué tous les sites [de transfert], on a fait un effort. Maintenant, la balle est dans le camp de Derichebourg", a indiqué Tahar Ghali, représentant du personnel et gréviste, ajoutant "Nous ne bloquons plus que notre centre " dans le 15e arrondissement. 

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Publié le 1 Octobre 2017

"Le racisme n'a pas sa place à l'Académie." Face aux 4.000 élèves de l'école militaire qu'il dirige, le général Jay Silveria n'a pas mâché ses mots. Ce haut-gradé de l'armée américaine a fermement recadré les futurs soldats après la découverte d'insultes racistes taguées sur les portes d'élèves noirs.

La vidéo de son discours, prononcé jeudi 28 septembre, devant ses étudiants, fait désormais le tour du monde. "Si vous n'êtes pas capable de traiter quelqu'un d'une autre race ou d'une autre couleur de peau avec dignité et respect, alors vous devez foutre le camp", a déclaré aux élèves-officiers le général, directeur de l'Académie de l'armée de l'Air à Colorado Springs, dans le Colorado. 

"Ce genre de comportement n'a sa place, ni dans les classes préparatoires, ni à l'académie, ni dans l'armée de l'Air américaine", a-t-il martelé, furieux, devant ses étudiants rassemblés devant lui au garde-à-vous. "Notre pouvoir à tous, c'est notre diversité ! Nous venons d'endroits différents, nous venons de différentes races, de différents genres... Et cette diversité, c'est ce qui nous rend bien plus puissants !", a-t-il insisté. 

Il a alors demandé aux étudiants de sortir leur smartphone de leur poche. "Je suis sérieux, prenez vos téléphones, je veux que vous fassiez une vidéo de tout ceci, que vous la gardiez, que vous l'utilisiez". Il a alors réaffirmé son message à plusieurs reprises: "si vous n'êtes pas capable de traiter quelqu'un d'une autre race ou d'une autre couleur de peau avec dignité et respect, alors vous devez foutre le camp !".

Il a ainsi condamné un acte raciste à l'encontre de cinq étudiants noirs en année préparatoire de cette école, qui forme les futurs officiers de l'armée de l'Air américaine. Ils avaient trouvé des injures racistes écrites au marqueur sur leur porte. L'un d'eux a posté sur Facebook une photo d'une ardoise blanche sur laquelle était inscrite: "Rentre chez toi, le Nègre".

Des parents ont alors alerté le corps enseignant, ce qui a conduit à l'ouverture d'une enquête et au discours en forme de coup-de-poing sur la table du général Jay Silveria. 

 

La colère d'un général américain contre le racisme

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Publié le 1 Octobre 2017

Un mois après la disparition de Maëlys, 9 ans, à Pont-de-Beauvoisin (Isère), le 27 août, ses parents ont décidé de s’exprimer jeudi 28 septembre. Lors d'une conférence de presse à Lyon. "Une parole de détresse mais aussi un appel pour la vérité", a annoncé leur avocat Fabien Rajot avant de leur laisser la parole.

Les parents ont d'abord expliqué les raisons pour lesquelles ils n'avaient pas communiqué jusqu'à présent. "Nous souhaitions protéger notre vie privée ainsi que celle de notre fille aînée et celles de nos proches."

Joachim De Araujo, le père de la fillette a tenu à "remercier toutes les personnes qui ont participé et qui participeront à la manifestation de la vérité". "Les messages de soutien nous ont fait chaud au cœur et nous aident à rester debout."

Jennifer De Araujo, la mère de Maëlys a ensuite pris la parole pour demander au suspect, Nordhal Lelandais, de sortir de son silence. "Nous lui demandons de dire tout ce qui s'est passé ce soir-là. Nous ne disons pas que nous voulons un coupable à tout prix et sans preuve valable", "Toutefois, son attitude étrange lors du mariage nous a interpellés, nous lui demandons de révéler ce qu'il sait."

En effet, le suspect avait discuté de ses chiens avec Maëlys et sa mère. Puis il a avoué avoir fait monter la fillette dans sa voiture pour qu'elle puisse voir les animaux dans le coffre. 

La mère en détresse a ajouté que "son comportement depuis le début de l'enquête ne nous convainc pas et nous laisse penser qu'il détient des informations importantes pour nous aider à retrouver notre fille."

Les parents ont rappelé qu'ils n'avaient jamais rencontré le suspect avant le mariage et ont déploré les rumeurs à ce sujet. Par cet "appel à l'aide", ils ont assuré qu'ils ne recherchaient pas de coupable mais des informations pour retrouver leur fille, qui va avoir 9 ans, le 5 novembre prochain.

Dans la nuit du 26 au 27 août, Maëlys disparaît lors d'une fête de mariage, celui d'un cousin de sa mère, organisé dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère). L'enfant a été vue pour la dernière fois vers 3 heures du matin. Les enquêteurs ont sondé les lacs et organisé des fouilles dans les forêts, près de l'endroit où Maëlys a été vue la dernière fois. 

Les gendarmes ont également perquisitionné le domicile du seul suspect, Nordahl Lelandais, un ancien militaire âgé de 34 ans. Plusieurs indices intriguent les enquêteurs : son short taché de vin le soir de la disparition de Maëlys reste introuvable, la dissimulation aux gendarmes de son deuxième téléphone portable et le fait d'avoir minutieusement nettoyé sa voiture dans une station-service. S'il nie toute implication dans la disparition de Maëlys, il a été mis en examen et écroué. 

 

 

Disparition de Maëlys : les parents appellent le suspect à coopérer avec les enquêteurs

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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