Publié le 28 Juin 2017

Emmanuel Macron prononcera un discours devant les députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles, lundi 3 juillet, a annoncé l'Élysée. 


Dans un communiqué, la présidence précise que le chef de l'État a informé le président du Sénat, Gérard Larcher, et le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, "de sa décision de convoquer le Parlement réuni en Congrès (...)  afin de présenter à la représentation nationale les grandes orientations de son mandat".

"Le président de la République a pris un engagement devant les Français de réunir le Congrès une fois par an pour balayer un certain nombre de sujets", avait rappelé mercredi midi le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner.

L'intervention du chef de l'État aura lieu à la veille du discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe, prévu mardi à l'Assemblée nationale.

Le coût d'organisation d'un congrès, qui implique de faire venir et siéger ensemble les 577 députés et 348 sénateurs, varie entre 200.000 et 600.000 euros.

Accusé par beaucoup de vouloir éclipser son Premier ministre, Emmanuel Macron n'a  pas tenu compte des critiques.

Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée avait estimé il y a quelques jours sur l'antenne de CNEWS que cette concomitance serait une "humiliation pour le Premier ministre", réduit selon lui au rôle de "simple répétiteur" du président.

Communiqué de presse d'Olivier Faure, président du groupe PS à l'Assemblée nationale.

Des élus UDI menacent de ne pas s'y rendre. Des Républicains, des communistes et des Insoumis critiquent la décision de Macron.

"Je n'irai pas au Congrès de Versailles lundi. C'est inutile et ça coûte cher, ça rabaisse le gouvernement, le président de la République n'a pas besoin de nous pour sa com", a tweeté le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde, qui siège pourtant au sein du groupe des "Constructifs" jugés Macron-compatibles.

"Cette décision témoigne d'une volonté de concentrer tous les pouvoirs à l'Elysée", s'est indigné l'UDI Philippe Vigier en précisant que lui aussi n'irait pas à Versailles "par respect du fonctionnement équilibré des institutions"

Le député Patrice Verchere, président du groupe LR-DVD-SC, et issu des Républicains critique, également cette prise de parole, évoquant un "camouflet pour le 1er traître".

Le choix de la date du prochain Congrès de Versailles présidé par Emmanuel Macron (le 3 juillet) est loin de faire l'unanimité. En effet, celui-ci se tient la veille du discours de politique générale que doit prononcer le premier ministre Edouard Philippe mardi devant l'Assemblée nationale.

Le vice-président du groupe LR à l'Assemblée dénonce lui un "pied de nez à 500.000 euros fait au Premier ministre", a déclaré sur BFMTV Damien Abad député LR de la 5e circonscription de l’Ain.

Le communiste Sébastien Jumel, député de Seine-Maritime, critique lui aussi cette prise de parole

Eric Coquerel, député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, estime que le Premier ministre est réduit "au rôle de secrétaire de groupe".

Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, a annoncé que lui et les siens boycotteront la réunion des parlementaires en Congrès.

Selon lui, le château de Versailles représente le "lieu de la capitulation" et le "lieu de la monarchie". "Avez-vous voté pour qu'un monarque déjà gorgé de pouvoir se transforme en pharaon ?", a-t-il questionné. Avant de lancer :

"La réunion du Congrès n'a pour but que de nous faire écouter le Président, qui lui, s'en ira après avoir parlé (...) Nous ne sommes pas dupes du jeu du président de la République et de ce font ses amis d'En Marche".

"A quoi on va servir, nous tous, là-bas ? A rien"...C'est ainsi que François Ruffin justifie sur son blog sa décision de ne pas se rendre au Congrès de Versailles. 

Le député La France Insoumise de la Somme préfère aller à la rencontre de parents d'enfants handicapés dans sa circonscription : 

"je n'ai pas envie d'annuler ça pour aller écouter le nouveau Roi Soleil à Versailles", a-t-il confié au micro de France 3 samedi 1er juillet lors d'une manifestation pour défendre les salariés d'un supermarché.

Les élus communistes n'iront pas non plus au Congrès convoqué lundi 3 juillet

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 25 Juin 2017

 Liste des 30 membres du gouvernement Macron II

Après les élections législatives et les démissions des ministres MoDem, Emmanuel Macron et Edouard Philippe ont largement remanié l’équipe gouvernementale.

Emmanuel Macron a souligné jeudi 22 juin lors du premier Conseil des ministres du deuxième gouvernement d'Edouard Philippe que cette nouvelle équipe avait "vocation à durer longtemps", a rapporté le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner.

Emmanuel Macron avait utilisé la même expression lors de l'installation du premier gouvernement Philippe le mois dernier. 

 

Édouard Philippe, 46 ans, PREMIER MINISTRE

 

 

 

Christophe Castaner, 51 ans, SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE, CHARGÉ DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT 

 

 

 

 

Marlène Schiappa, 34 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE, CHARGÉE DE L'ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

 

 

 

Sophie Cluzel, 56 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE, CHARGÉE DES PERSONNES HANDICAPÉES

 

 

 

Mounir Mahjoubi, 33 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE, CHARGÉ DU NUMÉRIQUE

 

 

 

 

Gérard Collomb, 69 ans, MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE L'INTÉRIEUR

 

 

 

 

Jacqueline Gourault, 45 ans, MINISTRE AUPRÈS  DU MINISTRE DE L'INTÉRIEUR

 

 

 

 

 

Nicolas Hulot, 62 ans, MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE

 

 

 

Élisabeth Borne, 56ans, MINISTRE AUPRÈS DU MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE, CHARGÉE DES TRANSPORTS

 

 

 

Sébastien Lecornu,31 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE

 

 

 

Brune Poirson, 34 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE D'ÉTAT, MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE

 

 

 

Nicole Belloubet, 62 ans, GARDE DES SCEAUX, MINISTRE DE LA JUSTICE 

 

 

 

Jean-Yves Le Drian, 69 ans, MINISTRE DE L'EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

 

 

 

Nathalie Loiseau,53 ans, MINISTRE EN CHARGE DES AFFAIRES EUROPÉENNES

 

 

 

Jean-Baptiste Lemoyne, 39 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L'EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

 

 

Florence Parly, 54 ans, MINISTRE DES ARMÉES

 

 

 

 

Geneviève Darrieussecq, 61 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DE LA MINISTRE DES ARMÉES

 

 

Jacques Mézard, 70 ans, MINISTRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

 

 

 

 

Julien Denormandie, 36 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE LA COHÉSION DES TERRITOIRES

 

 

Agnès Buzyn, 54 ans, MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ

 

 

 

 

Bruno Lemaire, 48 ans, MINISTRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES

 

 

 

 

 

Benjamin Griveaux, 39 ans, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES

 

 


Françoise Nyssen, 66 ans, MINISTRE DE LA CULTURE

 

 

 

 

Muriel Pénicaud, 62 ans, MINISTRE DU TRAVAIL

 

 

 

 

Jean-Michel Blanquer, 52 ans, MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE

 

 

 

 

Stéphane Travert, 47 ans, MINISTRE DE L'AGRICULTURE 

 

 

 

Gérald Darmanin, 34 ans, MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS

 

 

 

 

Frédérique Vidal, 53 ans, MINISTRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

 

 

 

Annick Girardin, 52 ans, MINISTRE DES OUTRE-MER

 

 

 

 

Laura Flessel, 45 ans, MINISTRE DES SPORTS

 

 

La nouvelle équipe gouvernementale compte 20 ministres et 10 secrétaires d’Etat, et est composée de 15 hommes et 15 femmes.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 19 Juin 2017

Élections législatives 2017 : Résultats définitifs
Législatives 2017 - résultats définitifs :
 
- La République en marche obtient 308 sièges avec 7 826 432 voix, le MoDem 42 sièges avec 1 100 790 soit un total de 350 sièges avec 8 927 222 voix.
 
- Les Républicains 113 sièges avec 4 040 016 voix, l'UDI 18 sièges avec 551 760 voix, Divers droite 6 sièges avec 306 240 voix, soit un total de 137 sièges avec 4 898 016 voix.
 
- Le Parti socialiste 29 sièges avec 1 032 985, le PRG 3 sièges avec 64 860 , les divers gauche 12 sièges avec 263 619 soit un total de 44 sièges avec 1 361 464 voix.
 
- La France insoumise 17 sièges avec 883 786 voix, le Parti communiste 10 sièges avec 217 833 soit un total de 27 sièges avec 1 101 619 voix.
 
- Les écologistes 1 siège avec 23 197 voix
 
- Le Front national 8 sièges avec 1 590 858 voix.
 
- Debout la France 1 siège avec 17 344 voix.
 
- Les régionalistes 5 sièges avec 137 453 voix.
 
- Extrême droite 1 siège avec 19 030 voix.
 
- Divers 3 sièges avec 100 574 voix.
 
 
 
Participation aux scrutins du second tour :
 
- Inscrits 47 292 967
 
- Abstentions 27 125 535........57,36%
- Votants 20 167 432...............42,64%
- Blancs 1 397 496................... 2,95%............soit 6,93% des votants
- Nuls 593 159......................... 1,25%............ soit 2,94% des votants
- Exprimés 19 176 177.......... 38,43%............ soit 90,13% des votants
 

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Juin 2017

Le texte présenté en conseil des ministres va beaucoup moins loin sur plusieurs points que ce qui avait été promis. Notamment sur les activités de conseil des parlementaires.

Emmanuel Macron voulait interdire la fonction de conseil, sauf que finalement, le texte présenté ne l'interdit pas. Il prévoit simplement d'interdire aux parlementaires de commencer une activité de conseil pendant leur mandat. Mais ceux qui auraient commencé cette activité un an avant leur mandat pourraient la poursuivre (71 candidats en Marche sont concernés par la fonction de conseille).

Un deuxième point a complètement disparu du projet de loi : la suppression du régime spécial des retraites des parlementaires.

Recul également quant à la promesse d’exiger un casier judiciaire B2 vierge à tout candidat à un mandat. 

Finalement, Bayrou va moins loin que l'engagement d'Emmanuel Macron... mais aussi moins loin que ce texte avorté voté à l'Assemblée en février.

Il y a également des reculs par rapport au projet de François Bayrou : Si le texte apparaît sur certains points en retrait par rapport aux engagements de campagne d’Emmanuel Macron, il l’est aussi par rapport aux mesures qu’avait préconisées François Bayrou ces dernières années.

En 2012, alors candidat à la présidentielle, il avait proposé un projet de loi sur la moralisation plus ambitieux, notamment sur l’aspect du financement de la vie politique.

Depuis son entrée au ministère de la Justice François Bayrou n’a pas parlé de la proposition numéro 2 de son projet de 2012, qui prévoyait précisément que la nomination du ministre de la justice ne puisse prendre effet "que si elle a été préalablement approuvée par un vote de l’Assemblée nationale, à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés".

Loi sur la moralisation : Macron fait marche arrière

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Publié le 13 Juin 2017

Sur RMC, mardi matin 13 juin, Jean-Jacques Bourdin s’est vivement emporté à l’antenne après une coupure publicitaire. Visiblement remonté, le journaliste a même menacé de quitter l’antenne.

C’est peu avant 8 heures, après une coupure pub, que Jean-Jacques Bourdin a fait part de son agacement.

"Entre deux pages de pub, on va essayer de faire un peu de radio, ça ne va pas être facile", lance-t-il avant de poursuivre "vous savez, je vais vous dire, à mon âge, maintenant, de plus en plus, ou je reste à l’antenne et je dis ce que je pense, ou je me casse…Ou je me barre".

L’éditorialiste Eric Brunet lui demande alors s’il fait une "Guaino".

"Ce n’est pas pareil parce que, moi, je respecte les auditeurs. Je me mets à la place de l’auditeur, qui n’en peut plus de tout ça. Vous savez, peut-être que je ne reviendrai pas, après les vacances, tiens. Parce que je commence à en avoir ras le bol", déclare-t-il.

Laurent Neumann - Jean-Jacques Bourdin - Éric Brunet

Laurent Neumann - Jean-Jacques Bourdin - Éric Brunet

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 10 Juin 2017

Chine : Dans un zoo, un âne vivant est jeté aux tigres par des investisseursChine : Dans un zoo, un âne vivant est jeté aux tigres par des investisseursChine : Dans un zoo, un âne vivant est jeté aux tigres par des investisseurs

Un groupe d'investisseurs d'un zoo de l'est de la Chine, dans la province de Jiangsu, ont jeté l'animal dans la fosse aux tigres, lundi 5 juin, sous les yeux ébahis des visiteurs.

Selon la direction, cet incident est le résultat d'un contentieux judiciaire avec une entreprise tierce, qui fait enrager les investisseurs du parc animalier. En raison de ce conflit, le zoo ne fonctionne pas normalement et ne génère aucun dividende depuis deux ans.

Les investisseurs sont "insatisfaits", au point d'avoir jeté "un âne et un mouton" dans la fosse aux tigres pour y être dévorés, indique le compte officiel du zoo sur le réseau social chinois Weibo.

La vidéo des faits, devenue virale, a circulé sur les réseaux sociaux et provoqué l'indignation contre cet acte de cruauté envers des animaux.

Sur les images, on voit plusieurs hommes portant des ponchos contre la pluie poussant un âne dans un fossé rempli d’eau qui entoure l’habitat de tigres. Deux prédateurs se jettent sur leur victime et tentent de planter leurs dents au niveau du cou. L’âne finit par couler.

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Publié le 3 Juin 2017

En visite jeudi dernier au centre de sauvetage en mer d'Etel, le président de la République a surpris l'assistance avec une plaisanterie à propos des kwassa-kwassa et de l'immigration clandestine à Mayotte en provenance des Comores. 

Alors qu'il discutait des différents types d'embarcations de pêche avec les responsables du Cross, Emmanuel Macron a fait de l'humour au sujet des kwassa-kwassa, qui "pêchent peu", mais "amènent du Comorien".

Alors qu'un interlocuteur évoque "les tapouilles [des bateaux guyanais] et les kwassa-kwassa", le président de la République le reprend en précisant que les kwassa-kwassa proviennent, elles, de Mayotte. "Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c'est différent", plaisante alors le chef de l'État, en référence à l'utilisation de ces embarcations précaires par les migrants comoriens tentant de rejoindre Mayotte. 

Si les "kwassa-kwassa" sont en effet des embarcations régulièrement utilisées par des migrants de l'archipel indépendant des Comores pour gagner Mayotte, devenu le 101e département français en 2011, la problématique n'a rien de drôle.

Chaque année, des décès sont à déplorer à la suite de naufrages de ces frêles bateaux. Il y aurait eu entre 7.000 et 10.000 morts entre 1995 et 2012, selon un rapport du Sénat publié en 2012 et au moins 12.000 en 20 ans selon les autorités comoriennes.

Ces propos du chef de l'État suscite l'indignation de nombreux internautes sur les réseaux sociaux. Et pour cause, chaque année, ce sont des dizaines, voire des centaines de Comoriens qui meurent dans ces naufrages.

"Si Sarkozy président avait prononcé cette phrase face caméra, le tollé aurait été gigantesque. "du" comorien. 12.000 morts. Et là... insensé", s'est révolté ce samedi matin la député écologiste Cécile Duflot sur Twitter.

"Blague douteuse. Le 2 poids 2 mesures des journalistes. Si j'avais tenu ces propos ils auraient crié au +dérapage scandaleux, polémique+", a fait valoir sur Twitter la députée européenne LR Nadine Morano.

"Ce n'est pas parce qu'on dit que c'était pour rire qu'on n'a rien dit", a déclaré à l'AFP le chef de file de LR pour les législatives, François Baroin. "C'était évidemment choquant, encore plus quand on est président", a-t-il jugé, en marge d'un déplacement en Corse.

 

 

Daniel Goldberg député PS de Seine-Saint-Denis et président du Groupe d'amitié France-Union des Comores de l'Assemblée nationale, invite Emmanuel Macron à régler les problèmes locaux plutôt qu'à en rire".

 

 

"Les propos d'E. Macron sur les embarquements de misère aux Comores sont indignes. Plus que des excuses, la France a un devoir d'hospitalité", a écrit, sur son compte Twitter, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent. 

 

 

Le député européen Younous Omarjee, proche de Jean-Luc Mélenchon dénonce également la phrase d'Emmanuel Macron.

Le Conseil représentatif des Français d'origine comorienne a lui "condamné avec la plus grande fermeté les déclarations racistes et déshumanisantes du président Macron". Le président de cette association, Nassurdine Haidari a déclaré :

"Nous demandons expressément des excuses publiques du président et qu'il prenne sa responsabilité sur la tragédie qui se déroule sous ses yeux". Selon lui, ces commentaires sont "dignes de la famille Le Pen. Et plus précisément de Jean-Marie Le Pen".

Vives réactions après une blague de Macron : "Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien"Vives réactions après une blague de Macron : "Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien"Vives réactions après une blague de Macron : "Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien"

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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