Publié le 14 Juin 2019

La consultation citoyenne a débuté jeudi 13 juin, pour la collecte des 4.717.396 signatures nécessaires (10% des électeurs) pour tenter de provoquer un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation des Aéroports de Paris (ADP). La période, d’une durée de neuf mois, a été publiée mercredi 12 juin au Journal Officiel.

Déposée par 248 députés et sénateurs représentant les oppositions de droite comme de gauche, la proposition de loi référendaire vise à "affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris". Elle est une réponse au projet de loi, porté par le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire qui avait été adopté à l'Assemblée nationale par 147 voix contre 50, le 11 avril.

Tout citoyen français inscrit sur les listes électorales peut soutenir "la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris".

La démarche est possible sur le site dédié au référendum d'initiative partagée, et aussi dans la mairie la plus peuplée de son canton avec un formulaire Cerfa spécifique. 2.000 mairies sont sélectionnées. Il est aussi possible de déposer un soutien dans les consulats.

À l’issue de neuf mois de consultation, le Conseil constitutionnel disposera d’un mois pour déclarer si la proposition de loi a bien recueilli le soutien de 10 % du corps électoral.

Le référendum ne sera pas automatique. Le scrutin n’aura lieu que si l’Assemblée nationale ou le Sénat n’examinent pas le texte dans un délai de six mois après la fin de la collecte des signatures. Dans ce cas, le président de la République devra convoquer le référendum.

Prévue par la réforme de la Constitution de 2008 et applicable depuis 2015, la procédure du référendum d’initiative partagée n’a jamais été provoquée. Le référendum est dit "partagé" car il peut se tenir à la demande de 20% des députés et sénateurs (185 élus), puis de 10% des électeurs (4,7 millions d’électeurs).

Quelques conseils pour réussir son soutien à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l'exploitation des aérodromes de Paris #ReferendumADP
👉Munissez-vous de votre Carte Nationale d'identité ou du passeport et de votre Carte d'électeur ;
👉À la 1ère étape, pensez à bien cocher la case "Je soutiens" avant de cliquer sur "Suivant" ;
👉 Page 2 : Choisir votre département / collectivité d’outre-mer de vote dans la liste proposée ;
👉Renseignez votre commune de vote dans laquelle vous êtes inscrit et non son code postal ou son code Insee ( ex : Aix-en-Provence ). Sélectionnez-la ensuite dans la liste proposée ;
👉Saisissez votre nom tel qu’inscrit sur votre carte électorale ( en majuscule : DUPONT ) ;
👉Saisissez tous vos prénoms tels qu’inscrits sur votre carte électorale en les séparant par des espaces ( Patrick Pierre Charles ) "pas de virgules";
👉N'oubliez pas de télécharger votre récépissé.

Si vous êtes victime des nombreux bugs du site ou si vous ne disposez ni d'une carte nationale d'identité ni d'un passeport, vous devez déposer votre soutien sur un formulaire (cerfa N°15264*02) au guichet de la commune la plus peuplée du canton, d'une circonscription administrative équivalente ou du consulat, où un agent public enregistrera votre signature. 

Vous pouvez vous procurer directement ce document sur le site de la pétition , en cliquant sur le lien "suivant" en haut du premier formulaire, ou sur le site www.service-public.fr.

 

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 11 Juin 2019

La police a lancé un appel à témoins pour retrouver ces deux individus susceptibles d'être les auteurs de cet accident mortel à LorientLa police a lancé un appel à témoins pour retrouver ces deux individus susceptibles d'être les auteurs de cet accident mortel à Lorient

La police a lancé un appel à témoins pour retrouver ces deux individus susceptibles d'être les auteurs de cet accident mortel à Lorient

Un appel à témoin a été lancé mardi 11 juin par la police nationale. Les policiers recherchent l'automobiliste qui a fauché deux garçons de dix et sept ans à la sortie d'un rond-point, dimanche 9 juin vers 17h30, après avoir fui un contrôle routier. L'un des deux enfants est mort et le second se trouve en urgence absolue. Son pronostic vital est toujours engagé.

L'enquête "a permis l'identification d'un suspect, non encore interpellé, qui aurait emprunté le véhicule de sa mère alors qu'il n'est pas titulaire du permis de conduire", a indiqué le parquet de Lorient.

Agé de 20 ans, le chauffard 1,80m, de "corpulence normale, de type eurasien, teint mat, cheveux noirs" est connu pour plusieurs conduites sans permis. Au moment des faits, il était accompagné d'une jeune passagère, âgée de 21 ans, qui serait sa petite amie, selon la famille du conducteur.

Ils sont recherchés pour "homicide involontaire aggravé" et "non assistance à personne en danger".

Les deux garçons renversés marchaient sur un trottoir. Ils sortaient du restaurant McDonald's situé à proximité, selon les témoignages recueillis, lorsqu'ils ont été violemment fauchés par cette voiture en fuite qui roulait à vive allure sur la voie de bus.

Après avoir percuté les enfants, le conducteur et sa passagère ont pris la fuite, "d'abord à bord de leur véhicule, qu'ils ont laissé à quelques centaines de mètres de l'accident, puis à pied", a indiqué Laureline Peyrefitte, procureure de la République de Lorient.

Les policiers de la sûreté départementale du Morbihan rappellent qu’il ne faut pas intervenir "soi-même" et invitent les témoins éventuels à contacter le 02 97 78 86 00 ou le 17.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 4 Juin 2019

Une vidéo fortement relayée sur les réseaux sociaux montre des Gilets jaunes chanter "Emmanuel Macron oh tête de con, on vient te chercher chez toi" dans l'église du Planquay dans l’Eure, en compagnie d'un prêtre en tenue ecclésiastique.

Le prêtre en question est l'abbé Francis Michel qui avait été condamné en 2016 par la cour d'appel de Rouen à une amende de 15.000 euros pour "abus de confiance". Il était jugé pour avoir détourné à son profit personnel, l’argent des quêtes de son ancienne paroisse de Thiberville.

Après ce procès Francis Michel n'a plus aucune responsabilité dans l'Église catholique. L'abbé de Planquay, dans l'Eure, a été démis de ses fonctions par Christian Nourrichard, l'évêque d'Evreux en 2016

En décembre dernier, l'abbé Francis Michel avait déjà fait parler de lui pour son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Il a même fait porter la tenue au petit Jésus de sa crèche, à Noël dernier.

Contacté par LCI, ce dernier assume son geste : "Il ne s'agit pas d'un rassemblement de Gilets jaunes, mais plutôt de gens venus à la messe pour me remercier, car je m'implique depuis longtemps sur les ronds-points".

Francis Michel, n'a jamais quitté son église malgré les demandes répétées de l'évêque.

"J'ai été choqué par cette vidéo car c'est dénaturer la mission de l'Église et ce qu'est un lieu de culte" a réagit, Monseigneur Christian Nourrichard

Le préfet de l'Eure Thierry Coudert a saisi la procureure de la République d'Évreux, lundi 3 juin, après que l'abbé a insulté le président de la République lors d'une messe.

Le préfet de l'Eure a expliqué avoir saisi le parquet pour deux motifs : pour outrage envers le chef de l'État, car "les propos sont particulièrement violents" et pour violation de la loi de 1905 car "il est clair que le type de manifestation qui se passait dans l'église du Planquay dimanche n'était pas une messe".

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 29 Mai 2019

Nouvelle vidéo choc de L214 : Des poulets vivants ramassés à la moissonneuseNouvelle vidéo choc de L214 : Des poulets vivants ramassés à la moissonneuse

L’association L214, engagée sur le terrain de la défense des animaux a tourné de nouvelles images dans deux élevages et les a publiées mercredi 28 mai. Les conditions de vie de ces volailles sont effroyables.

Les images ont été tournées en avril dernier dans deux élevages intensifs qui sont sous contrat avec la marque de volailles Duc, l'un dans le département de l'Aube, l'autre dans l'Yonne, à Chailley, où se trouve le siège social de la marque bien connue des consommateurs..

L'association explique que dans le premier élevage quelque 40.000 poulets et dans le deuxième 80.000, s'entassent, ne verront jamais la lumière, agonisent et certains meurent sur place.

Des conditions de vie affreuses : élevés uniquement pour leur chair, les volailles sont tellement gavées que certaines renversées sur le dos ne peuvent même pas se lever, d'autres trop petites ne peuvent atteindre les abreuvoir et meurent de soif.

On peut également apercevoir des volailles aux pattes difformes qui ont du mal à marcher. Les poulets vivent un enfer. Beaucoup n'y survivent pas et meurent, se décomposant ensuite à même le sol.

Et dans l'Yonne les poulets sont carrément ramassés grâce à une de moissonneuse à poulets. Aspirés sur des tapis roulants, les poulets sont ensuite propulsés et entassés dans des caisses de transport avant d'être mis dans un camion les transportant vers l'abattoir. Et lorsque les caisses sont surchargées. Les poulets en trop sont jetés violemment à terre.

Pourtant sur son site internet, l'entreprise Duc réserve une partie de sa communication dans ses engagements au bien-être animal.

Il est ainsi précisé  : "Les éleveurs Duc s’engagent et veillent au respect des animaux en adhérant à la charte d’élevage Duc. Le poulailler fait l’objet d’une habilitation annuelle pour le respect des normes définies dans cette charte pour garantir les bonnes conditions de confort des volailles.

Le bien-être animal passe avant tout par un bon état de santé. Les poulets Duc bénéficient de règles d’élevage adaptées. Les éleveurs Duc y portent la plus grande attention en les surveillant autant que nécessaire. Toutes les interventions réalisées au contact des animaux s’effectuent avec l’objectif d’éviter les stress inutiles."

Selon l'association, 83 % des 800 millions de poulets élevés pour être consommés en France, le sont de manière intensive.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Mai 2019

#34 listes de candidats à l'élection des représentants au Parlement européen du 26 mai prochain ont été officiellement enregistrées, à l'issue de la période du dépôt des candidatures le 3 mai.

Chacune de ces listes candidates comporte 79 noms, avec une alternance de candidats de chaque sexe.

L'ordre de présentation de ces listes candidates a été arrêté par tirage au sort à l'issue du dépôt au ministère de l'Intérieur.  Il détermine à la fois l'ordre d'affichage sur les panneaux électoraux à compter du 13 mai (début de la campagne électorale) et de présentation des bulletins sur la table de décharge dans les bureaux de vote le jour du scrutin.

29 - Union de la droite et du centre (Les Républicains)
  François-Xavier Bellamy (Les Républicains)
1 - La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste)
  Manon Aubry (La France insoumise)
23 - Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen (Rassemblement national)
  Jordan Bardella (Rassemblement national)
5 - Renaissance soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires
  Nathalie Loiseau (La République en marche
30 - Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts)
  Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts)
12 - Envie d'Europe écologique et sociale (Parti socialiste et Place publique)
  Raphaël Glucksmann (PS-Place publique)
21 - Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DiEM25
  Benoît Hamon (Génération.s)
15 - Le courage de défendre les français avec Nicolas Dupont-Aignan (Amoureux de la France)
  Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
19 - Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent (Parti communiste français)
  Ian Brossat (Parti communiste)
11 - Les Européens (Union des démocrates et indépendants)
  Jean-Christophe Lagarde (UDI)
7 - Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne (Les Patriotes)
  Florian Philippot (Les Patriotes)
18 - Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs (Lutte ouvrière)
  Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière)
20 - Ensemble pour le Frexit (Union populaire républicaine)
  François Asselineau (UPR)
27 - Évolution citoyenne
Christophe Chalençon (Evolution citoyenne)
28 - Alliance jaune, la révolte par le vote (Alliance écologiste indépendante)
Francis Lalanne (Alliance jaune)
 
33 - Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF)
  Christian Person (UDLEF)
32 - Les oubliés de l’Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI
  Olivier Bidou (Les oubliés de l'Europe)
31 - Parti animaliste
  Hélène Thouy (Parti animaliste)
26 - Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe (Europe Démocratie Espéranto)
  Pierre Dieumegard (Espéranto)
25 - Parti révolutionnaire Communistes
  Antonio Sanchez (Parti révolutionnaire-communistes)
22 - À voix égales
  Nathalie Tomasini ("A voix égales")
17 - Décroissance 2019
  Thérèse Delfel (Décroissance 2019)
16 - Allons enfants
  Sophie Caillaud (Allons enfants)
14 - Mouvement pour l'initiative citoyenne
  Gilles Helgen (Mouvement pour l'initiative citoyenne)
13 - Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens (Parti fédéraliste européen)
  Yves Gernigon (Parti fédéraliste européen)
9 - Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes)
Dominique Bourg ("Urgence écologique")
6 - Démocratie représentative
  Hadama Traoré ("Démocratie représentative")
4 - Parti pirate
  Florie Marie (Parti pirate)
2 - Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale)
  Robert de Prévoisin (Alliance royale)
8 - PACE – Parti des citoyens européens
  Audric Alexandre (Parti des citoyens européens)
3 - La ligne claire (Souveraineté, identité et liberté et Parti de l'in-nocence)
  Renaud Camus ("La ligne claire")
10 - Liste de la reconquête (Dissidence française)
  Vincent Vauclin (Dissidence française)
24 - Neutre et actif
  Cathy Corbet ("Neutre et actif")
34 - Union des démocrates musulmans de France (UDMF)
  Nagib Azergui (UDMF)
L'ordre de présentation des 34 listes a été arrêté par tirage au sort
 
1 - La France insoumise (La France insoumise et Gauche républicaine et socialiste) - Manon Aubry
2 - Une France royale au cœur de l'Europe (Alliance royale) - Robert de Prévoisin
3 - La ligne claire (Souveraineté, identité et liberté et Parti de l'in-nocence) - Renaud Camus
4 - Parti pirate - Florie Marie
5 - (Renaissance) soutenue par La République en marche, le MoDem et ses partenaires - Nathalie Loiseau
6 - Démocratie représentative - Hadama Traoré
7 - (Les Patriotes) Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France, sortons de l'Union européenne - Florian Philippot
8 - PACE – Parti des citoyens européens - Audric Alexandre
9 - Urgence écologie (Génération écologie, Mouvement écologiste indépendant et Mouvement des progressistes - Dominique Bourg
10 - (Dissidence française) Liste de la reconquête - Vincent Vauclin
11 - Les Européens (Union des démocrates et indépendants - UDI) - Jean-Christophe Lagarde
12 - (Parti socialiste et Place publique) Envie d'Europe écologique et sociale - Raphaël Glucksmann
13 - (Parti fédéraliste européen) Parti fédéraliste européen – Pour une Europe qui protège ses citoyens - Yves Gernigon
14 - Mouvement pour l'initiative citoyenne - Gilles Helgen
15 - (Amoureux de la France) Le courage de défendre les français avec Nicolas Dupont-Aignan - Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France)
16 - Allons enfants - Sophie Caillaud
17 - Décroissance 2019 - Thérèse Delfel
18 - (Lutte ouvrière) Lutte ouvrière – contre le grand capital, le camp des travailleurs - Nathalie Arthaud
19 - (Parti communiste français) Pour l'Europe des gens, contre l'Europe de l'argent - Ian Brossat
20 - (Union populaire républicaine - UPR) Ensemble pour le Frexit - François Asselineau
21 - (Génération.s) Liste citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération.s et DiEM25 - Benoît Hamon
22 - À voix égales - Nathalie Tomasini
23 - (Rassemblement national) Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen - Jordan Bardella
24 - Neutre et actif - Cathy Corbet
25 - Parti révolutionnaire Communistes - Antonio Sanchez
26 - (Europe Démocratie Espéranto) Espéranto – langue commune équitable pour l'Europe - Pierre Dieumegard
27 - Évolution citoyenne - Christophe Chalençon
28 - Alliance jaune, la révolte par le vote (Alliance écologiste indépendante) - Francis Lalanne
29 - Union de la droite et du centre (Les Républicains) - François-Xavier Bellamy
30 - Europe Écologie (Europe Écologie Les Verts) - Yannick Jadot
31 - Parti animaliste - Hélène Thouy
32 - Les oubliés de l’Europe – artisans, commerçants, professions libérales et indépendants – ACPLI - Olivier Bidou
33 - Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF) - Christian Person
34 - Union des démocrates musulmans de France (UDMF) - Nagib Azergui

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 13 Mai 2019

Florence Charton, la compagne du commando marine Cédric de Pierrepont, mort dans la nuit de jeudi à vendredi au Burkina Faso lors d'une opération de libération de deux touristes français qui avaient été enlevés au Bénin, témoigne au micro de France 3 Provence-Alpes Côte d'Azur.
 
"C'était le job, c'est ce qu'il disait. Ils sont préparés pour ça, ils s'entraînent tous les jours pour ça, c'est en eux. Je sais que si c'était à refaire, il le referait. On sait que c'est risqué, qu'ils font des métiers dangereux. On est préparés à les attendre, à qu'ils ne soient pas là mais on n'est pas préparés à ce qu'ils ne rentrent jamais."

"C'était l'homme parfait. Il était très généreux, très affectueux, très famille. Il aimait la vie, il aimait profiter de tout. C'était quelqu'un de très humble, de très grand. C'était mon homme, un homme parfait"

En larmes, Florence Charton a également déclaré "il y a laissé sa vie, c'est notre héros ainsi qu'Alain qui était avec lui. Ceux sont nos héros mais on ne pense pas qu'à 33 ans... voir son homme à la télé car c'est un héros pour la France, qu'on ne le verra plus jamais ici chez nous ou dans sa famille en Bretagne. Tous nos projets, voilà maintenant il faut se reconstruire sans lui".

 

"On avait tout à faire ensemble", regrette Florence Charton sur BFMTV  "On a acheté une maison qu'on a pas encore pu habiter ensemble à cause de travaux, on essayait de faire un bébé. Ça aurait été un père extraordinaire, vu comme il aimait les enfants et se comportait avec ses neveux et nièces. Ça me tue qu'il n'ait pas eu le temps d'être papa."

 C'était mon homme, un homme parfait, témoigne la compagne du militaire tué Cédric de Pierrepont

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 13 Mai 2019

 

“Il a donné sa vie pour la France. Pour nous.” Trois jours après le décès de Cédric de Pierrepont et d’Alain Bertoncello, et à la veille de l’hommage national qui leur sera rendu par Emmanuel Macron aux Invalides, l’émotion est loin d’être retombée. 

Lundi 13 mai, dans les colonnes du Parisien, c’est Léa, la compagne du second commando Marine tué dans l’opération de libération des otages Patrick Picque et Laurent Lassimouillas qui témoigne. Après avoir lu un court texte présentant le militaire de 28 ans, elle décrit un Alain Bertoncello “humble, serviable, attentif, perfectionniste”. 

Un homme dont elle espère surtout que la France se souviendra, dont elle n’oubliera pas le sacrifice immense. “Je suis bouleversée de voir que tous les Français sont touchés par sa disparition”, explique-t-elle.

Léa Latourte, également militaire, parle d’un “homme joyeux, souriant et drôle”. Un homme “parfait”, son “soleil”. “Je l’ai eu au téléphone la veille de son décès, il a allait très bien. On s’est dit des mots d’amour heureusement. Et voilà, le lendemain à mon travail j’ai su que c’était fini. Que je ne le reverrai plus.”

Léa assure qu’Alain Bertoncello, était prêt à faire le sacrifice de sa vie. "Je pense que si c’était à refaire, il le referait [...] Il était conscient des dangers encourus, il était prêt physiquement et mentalement. Il a accompli cette mission jusqu'au bout et c'est donc une mission réussie malgré sa disparition et celle de Cédric.”

Témoignage de Léa Latourte, jeune militaire de 26 ans, au journal télévisé de 13h du lundi 13 mai 2019 présenté par Jean-Pierre Pernaut sur TF1. 

La compagne d'Alain Bertoncello témoigne : C’était un homme parfait et c’était mon soleil

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 11 Mai 2019

Les deux Français disparus le 1er mai au Bénin et deux autres otages, une sud-coréenne et une américaine ont été libérés dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 mai par les forces françaises. Deux sous-officiers français sont tombés au combat.

Des hommes du commando Hubert, "qui avaient déjà connu le combat, qui avaient survécu". Ce qui fait de "cette opération un exploit, c'est que pour être sûrs de ne pas atteindre les otages, ils y sont allés au contact. Il y a eu un corps-à-corps et dans ce corps-à-corps, ils ont perdu", a raconté vendredi 10 mai sur franceinfo l'amiral Jean-Louis Vichot, ex-chargé des relations internationales pour le chef d’état-major de la Marine.

Il s'agit du "maître Cédric de Pierrepont et du maître Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales", précise l'lysée dans un communiqué.

"La Marine nationale est en deuil", ajoute cette dernière dans une publication sur Facebook.

Le Commando Hubert est l'une des sept unités de commandos de la Marine nationale, basée à Saint-Mandrier, dans le Var. Maître Cédric de Pierrepont avait rallié cette unité en août 2012. "Il y occupait les fonctions de chef de groupe commando depuis le 1er avril 2018", précise la Marine nationale. De son côté, maître Alain Bertoncello faisait partie du commando depuis juillet 2017. 

Cédric de Pierrepont est né en 1986 à Ploemeur (Morbihan) et est entré dans la Marine nationale en 2004. "Il cumulait quinze ans de service, au cours desquels il a plusieurs fois été engagé sur des théâtres d’opérations en Méditerranée, au Levant et au Sahel ; théâtre sur lequel il était déployé depuis le 30 mars dernier", ajoute la Marine.

Une cagnotte en ligne, intitulée "Pour la famille de notre pote" a été ouverte pour la famille de Cédric de Pierrepont sur le site lepotcommun.fr

L'argent récolté ira à la famille de Cédric de Pierrepont, et plus particulièrement à sa maman. "C'est une manière de l'accompagner dans cet insurmontable coup du sort" explique les créateurs de la cagnotte. 

Alain Bertoncello, 28 ans, originaire de Montagny-les-Lanches en Haute-Savoie. Il est entré dans la Marine nationale le 14 février 2011, "il cumulait plus de sept ans de service". "Le maître Bertoncello a participé à des missions de défense des intérêts maritimes français aux Seychelles et à plusieurs opérations extérieures au Qatar, au Levant et au Sahel ; théâtre sur lequel il était engagé depuis le 30 mars dernier." 

Samedi 11 mai, le père d'Alain Bertoncello, Jean-Luc Bertoncello, a rendu hommage à son fils. "Il a eu la vie qu'il voulait. Il y a une chose dont je suis sûr, même si on n'en parlait pas tous les jours, bien entendu, quelque chose qu'il appréciait énormément, c'est finalement le lien qui existe entre tous ces gens qui vivaient avec lui, qui s'entraînaient avec lui, qui travaillaient avec lui. C'est vraiment quelque chose de très, très fort".

Et, d'ajouter, à propos du qualificatif de "héros" que l'on pourrait attribuer à son fils : "Moi, tout ce qu'on m'a dit est simple : c'est qu'il y avait deux têtes d'équipe, c'est eux qui ont reçu. Chacun en tire les conclusions qu'il veut.  Comment pourrait-on ne pas être fier. On vient de perdre son fils, si en plus on n'est pas fier... Oui je suis fier de mon fils. Mais je vais vous dire : je l'étais avant. J'ai trois enfants et j'en suis fier".

Trois des quatre ex-otages libérés le 10 mai au Burkina Faso sont arrivés en France. Patrick Picque, Laurent Lassimouillas ainsi que l’ex-otage sud-coréenne dont l’identité n’a pas été révélée ont atterri, samedi 11 mai à la base aérienne de Villacoublay (Yvelines) aux alentours de 18 h.

Le chef de l’État, Emmanuel Macron, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et de la ministre des Armées, Florence Parly, étaient sur place pour accueillir les ex-otages libérés.

À la base aérienne de Villacoublay, Emmanuel Macron, qui était également accompagné du chef d'état-major des armées, le général François Lecointre, a échangé quelques mots avec les ex-otages, mais n'a pas pris la parole publiquement. L'ambassadeur de Corée du Sud était également présent.

Après, le chef de l'État s'est entretenu quelques instants avec les ex-otages dans un salon privé de l'aéroport où étaient réunies leurs familles.

Laurent Lassimouillas, l'un des ex-otages français enlevés au Bénin, et dont la libération a coûté la vie à deux soldats, a affirmé que son compatriote et lui auraient "certainement" dû "éviter" de se rendre dans la région.

"Certainement aurions-nous dû prendre davantage en compte les recommandations de l'État et la complexité de l'Afrique, et éviter de nous rendre dans cette magnifique région du monde, qui malheureusement bascule dans l'instabilité", a-t-il estimé.

L'accueil réservé aux ex-otages, samedi, n'a en effet pas manqué de faire réagir. À commencer par la classe politique, comme en témoigne notamment la réaction de Hubert Falco, maire LR de Toulon - chef-lieu du département où étaient basés les militaires tués.

Le seul hommage que l’on attend de la Nation, c’est pour nos deux héros ! Si on se félicite bien sûr de la libération de 2 compatriotes retenus en otage, on ne peut cautionner l’accueil solennel envisagé par les autorités à Villacoublay, le Président de la République en tête, a écrit l'élu sur Twitter.

Un hommage national aux deux commandos marine tués dans l'opération, le maître Cédric de Pierrepont et le maître Alain Bertoncello sera organisée mardi 14 mai aux Invalides.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 3 Mai 2019

Mercredi 1er mai vers 21 heures Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, a tweeté :

"Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital. On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger. Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République."

Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (et ancien président d'Emmaüs France), qui a porté plainte après l'intrusion, a estimé jeudi 2 mai, sur Franceinfo qu'on était "passé au bord d'une catastrophe".

"Il aurait pu se produire un drame dont je n'ose même pas imaginer les conséquences", a-t-il dit.

La ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui s'est rendue sur place jeudi, a rappelé qu'il y avait bien eu intrusion dans l'enceinte de l'hôpital et que les manifestants s'en étaient ensuite pris à la porte d'entrée vitrée défendue par le personnel soignant mais elle a refusé de parler d'attaque.

"Aujourd'hui une enquête est en cours, je ne suis pas là pour qualifier les circonstances de cette tentative d'intrusion", a-t-elle dit à la presse.

"On peut aussi observer que les grilles de cet hôpital étaient fermées, étaient cadenassées (...) et il y a eu une volonté claire de forcer les grilles puisque les chaînes ont été cassées."

La directrice de l'hôpital, qui se trouvait derrière la grille, a signalé aux manifestants qu'ils pénétraient dans l'enceinte d'un hôpital. "Ils le savaient et ils ont souhaité pénétrer tout de même", a-t-elle dit.

Après avoir dénoncé une "attaque" de l'hôpital en marge du défilé du 1er-Mai, le ministre de l'Intérieur est accusé de mentir, car des vidéos contredisent la version d'une "attaque" par des manifestants du service réanimation de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Et jeudi 2 mai, les 32 gardes à vues ordonnées dans le cadre de l’enquête ont d’ailleurs été levées.

Du haut d'une passerelle qui dessert la sortie de secours du service de réanimation de l'hôpital, plusieurs soignants filment les manifestants qui sont déjà entrés dans l'enceinte de l'établissement, vaste de plusieurs hectares, par l'accès de la résidence universitaire du Crous. La vidéo de l'un d'entre eux, relayée sur Facebook, montre des manifestants fuir soudainement vers eux, dans la panique, alors que des policiers entrent sur le site.

Au bout d'une minute, des policiers arrivent sur la passerelle et commencent à les évacuer dans le calme. Au même moment, un bref échange a lieu entre soignants et manifestants, la porte ouverte cette fois-ci. "Ils nous gazent", dit l'un d'eux. "Ils ne vont rien vous faire", rassure une soignante, alors qu'un policier le raccompagne dans le calme.

La fin de la vidéo permet d'entendre les réactions des infirmiers et des aides soignants, certains avouant être "choqués", tandis que d'autres plaisantent. L'un d'entre eux : "j'ai encore cassé la porte, j'ai tiré comme un fou" ou d'autres essaient de comprendre ce qu'il vient de se passer : "ils n'ont pas compris, ils ne savaient pas, ils ont juste cherché une issue possible".

"Le ministre de l'Intérieur doit cesser de mettre de l'huile sur le feu et doit maintenant s'expliquer sur ses déclarations démenties par les faits", a écrit Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat sur Twitter.

"S'il s'agit d'un mensonge délibéré dans le seul et unique but de disqualifier et salir une mobilisation sociale, le ministre de l'Intérieur doit être démis de ses fonctions sans délai", a aussi estimé Benoit Hamon (Génération.s), demandant que "le gouvernement produise les preuves de ce qu'il affirme". 

"Le Gouvernement pris en flagrant délit de #FakeNews, assez de cette propagande ! @CCastaner a manipulé les faits pour discréditer ses opposants : il doit démissionner. Il y a suffisamment de violences à condamner pour ne pas en inventer", a jugé Nicolas Dupont-Aignan.  

Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis est allé encore plus loin, en martelant: "Castaner menteur, Castaner démission!".

Vendredi 3 mai, la majorité fait bloc derrière le ministre pour répondre par la négative et soutenir ses propos. "Je trouve cette polémique révoltante", a réagi, sur RTL, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation, Gabriel Attal. "Tout ce temps perdu à alimenter une polémique pour faire l’exégèse du terme “attaque”... Ce n’est pas acceptable d’entrer dans un hôpital en défonçant une grille. Un hôpital n’est pas une zone de non-droit, et je demande que les personnes qui essayent de détourner le débat en créant des polémiques puissent condamner ce qu’il s’est passé car c’est condamnable", affirme-t-il.

"Christophe Castaner a croisé un certain nombre de personnels de la Pitié-Salpêtrière qui étaient choqués. Entrer dans un hôpital, même pour se réfugier, ce n’est pas normal" a réagi, quant à lui, le ministre des relations avec le Parlement Marc Fesneau, sur Sud Radio. 

"vouloir s'introduire dans un hôpital de cette façon n'est pas excusable", a réagi sur BFMTV, le Premier ministre, Édouard Philippe.

Critiqué de toutes parts et accusé de "fake news", le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait marche arrière vendredi 3 mai, dans une conférence de presse depuis Toulon (Var).

"Intrusion violente, c’est le mot qu’a utilisé la directrice de l’hôpital. Attaque, c’est celui qui m’est venu après avoir entendu le récit ému des personnels. J’entends le reproche qui m’est fait pour avoir utilisé le mot "attaque", je souhaite qu’aucune polémique n’existe sur ce sujet, et en la voyant naître, je me dis que je n’aurais pas dû l’employer".

"Intrusion violente, terme utilisé par la directrice, est en effet mieux adapté et semble confirmer d’ailleurs par les vidéos qui sont apparues depuis".

"S'agissant des polémiques qui ont agité le monde médiatico-politique pendant les vingt-quatre dernières heures, je crois savoir que le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire en choisissant le terme qu'il a utilisé. Et je n'ai pas d'autres commentaires à faire sinon qu'il a évidemment, et comme depuis le début, toute ma confiance", a affirmé le premier ministre à Montmoreau (Charente).

Au cœur de la polémique, des élus d'opposition ont réclamé vendredi 3 mai, l'audition devant le Parlement du ministre de l'Intérieur, d'autres exigeant sa démission.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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Publié le 17 Avril 2019

Incendie à Notre-Dame de Paris : Vous avez été exemplairesIncendie à Notre-Dame de Paris : Vous avez été exemplaires

"Le pays et le monde tout entier nous ont regardés et vous avez été exemplaires", a lancé Emmanuel Macron jeudi 18 avril à l’Élysée en recevant les pompiers et d’autres personnes mobilisées pour sauver lundi 15 avril Notre-Dame de Paris.

"Vous avez été l’exemple parfait de ce que nous devons être", a-t-il ajouté dans la salle des fêtes de l’Élysée, devant 300 personnes, 250 pompiers de Paris, des pompiers des départements franciliens, des policiers, des membres de la Croix Rouge et de la Protection civile.

Le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et son secrétaire d'État Laurent Nunez, Franck Riester ministre de la Culture et Florence Parly ministre des Armées étaient également présents.

François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains (LR) pour les élections européennes, a appelé jeudi Emmanuel Macron et l’exécutif à "un peu d’humilité" pour la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame, mettant notamment en garde contre "la manie de la disruption" du "nouveau monde".

Un incendie a ravagé Notre-Dame de Paris toute la soirée du lundi 15 avril. Parti des toits, le feu s’est propagé à l’ensemble de l’édifice et la flèche l’un des symboles de Paris avec ses 93 m de hauteur s’est effondrée sur la nef. Les toitures sont tombées dans la nef, le transept et le chœur. 

Emmanuel Macron, qui devait présenter ses mesures à l’issue du grand débat, a reporté son allocution : "Il faut respecter un temps de recueillement et avoir la responsabilité qui s'impose dans ce moment de grande émotion nationale", justifie l'Élysée dans un communiqué. "Dans ces conditions, le président de la République s'exprimera en temps voulu sur le grand débat national".

Le chef de l'État s’est rendu sur place pour rencontrer Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris.

Quatre cents pompiers avec 18 lances à incendie, certains juchés sur des bras mécaniques à des dizaines de mètres de hauteur. Un important dispositif de secours a été rapidement mis en place pour tenter de circonscrire au plus vite le feu.

Vers 22 h 50, les "deux tours de Notre-Dame étaient sauvées" et sa structure "sauvée et préservée dans sa globalité", mais les opérations devaient continuer toute la nuit, a indiqué le général Jean-Claude Gallet, commandant de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

Aux alentours de 4 h du matin et après des heures de lutte contre les flammes, le porte-parole des pompiers de Paris, le lieutenant-colonel Gabriel Plus, a annoncé que le feu était "complètement maîtrisé."

À l’exception d’un sapeur-pompier légèrement blessé, aucune victime n’est à déplorer, la cathédrale ayant été évacuée. 

La couronne d’épines et la tunique de Saint-Louis ont pu être sauvées des flammes, a indiqué Mgr Patrick Chauvet, le recteur de la cathédrale.

Le coq, que l'on pensait détruit, a été retrouvé dans les décombres. Il abritait, selon l'glise, des reliques de Sainte-Geneviève et Saint-Denis, ainsi qu'un fragment de la couronne d'épines du Christ, censées protéger les Parisiens. 

Plusieurs œuvres d'art ont pu être sauvées des flammes mais certaines n'ont pu être déplacées et restaient étroitement surveillées par les pompiers. Des messages de sympathie arrivent du monde entier. Les promesses de dons de grandes fortunes françaises ont commencé à affluer.

Les réactions politiques s’enchaînent après le feu qui a ravagé l’emblématique cathédrale : 

"Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Émotion de toute une nation. Pensée pour tous les catholiques et pour tous les Français. Comme tous nos compatriotes, je suis triste ce soir de voir brûler cette part de nous", a commenté sur Twitter le président Emmanuel Macron

Sur twitter "Laurent Wauquiez, chef de file des Républicains, a exprimé sa "désolation en voyant partir en fumée ce symbole de nos racines chrétiennes, de la littérature de Victor Hugo. C’est toute une part de notre Histoire, de nous-mêmes, qui brûle ce soir. Ce soir, je suis de tout cœur avec les pompiers qui se battent pour sauver des flammes la cathédrale Notre-Dame, une si belle part de notre identité."

"la France est touchée dans sa chair, dans son cœur, dans son identité, dans son histoire", a twitté Nicolas Sarkozy
 

Un terrible incendie est en cours à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les Pompiers de Paris sont en train de tenter de maîtriser les flammes. Nous sommes mobilisés sur place en lien étroit avec le diocèse de Paris. J'invite chacune et chacun à respecter le périmètre de sécurité", a twitté Anne Hidalgo

"Je suis comme, sans doute, la totalité de tous ceux qui vivent dans ce pays et dans le monde qui voient ce spectacle sidérant, abominable.Tout va au grand corps qui est là et qui brûle sous nos yeux", a twitté Jean-Luc Mélenchon

"Soutien à nos pompiers valeureux qui luttent pour éteindre l’incendie qui ravage cette merveille de notre patrimoine et de notre culture" a réagi sur twitter Marine Le Pen

"Notre-Dame est notre patrimoine commun, c’est une blessure de la voir ainsi ravagée par les flammes. Hommage aux pompiers qui œuvrent pour éteindre l’incendie", a twitté François Hollande

De Berlin, Londres, Washington, et d'autres capitales, les réactions se sont multipliées lundi soir pendant qu'un incendie ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris.

"C'est avec une profonde tristesse que je suis les événements à Paris. Je suis peinée de voir ces terribles images de Notre-Dame symbole de la France et de notre culture européenne, en flammes. Nos pensées vont à nos amis français", a tweeté le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert.

"Notre-Dame de Paris appartient à l'humanité toute entière. Elle a inspiré tant d'écrivains, tant de peintres, tant de philosophes, tant de visiteurs venant de partout", a écrit le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker dans un communiqué en français. "Quelle triste spectacle. Quelle horreur. Je partage l'émotion de la nation française qui est aussi la nôtre", a-t-il ajouté.

"Cela nous brise le coeur de voir la cathédrale Notre-Dame de Paris en proie aux flammes. Nous pensons à nos amis français", a tweeté le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

"C'est si terrible d'assister à ce gigantesque incendie à Notre-Dame de Paris. Peut-être faudrait-il utiliser des bombardiers d'eau pour l'éteindre. Il faut agir vite", a tweeté le président des États-Unis Donald Trump.

"Mes pensées vont aux Français ce soir et aux services d'urgence qui luttent contre le terrible incendie de la cathédrale Notre-Dame", a déclaré la Première ministre britannique Theresa May sur Twitter. 

L'Unesco, par la voix de sa directrice générale , l'ancienne ministre française de la Culture Audrey Azoulay, l'organisation a indiqué dans un tweet se tenir aux "côtés de la France pour sauvegarder et réhabiliter ce patrimoine inestimable".

"#NotreDamedeParis en feu, une immense émotion, Victor Hugo, une part de l'Histoire de France, de l'Europe. Mes pensées et mon soutien pour nos Amis français. @EmmanuelMacron #paris #france", a écrit sur twitter le Premier ministre belge Charles Michel.

"La destruction de ce chef d'œuvre architectural appartenant au Patrimoine Mondial est une catastrophe pour l'humanité entière", a tweeté le chef de la diplomatie turque Mevlüt Cavusoglu.

"Athènes suit avec une grande douleur l'incendie de Notre-Dame", a tweeté le maire d'Athènes (Grèce) Georgios Kaminis.

C'est "un coup au cœur pour les Français et pour nous tous les Européens", a tweeté, en français, le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte.

"Très atristés par le terrible incendie qui détruit la grande cathédrale Notre-Dame. Un monument sacré important pour la France et au-delà. Une terrible catastrophe", a tweeté le ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis Anwar Gargash.

Une enquête a été ouverte lundi soir par le parquet de Paris pour "destruction involontaire par incendie". "Rien dans l’état ne va dans le sens d’un acte volontaire", a insisté mardi 16 avril, le procureur de la République de Paris, confirmant que la piste accidentelle était privilégiée.

"Cinq entreprises intervenaient sur le site. Des auditions d'ouvriers d'employés de ces entreprises ont débuté. Une quinzaine sont prévues. Ils sont une quinzaine à être intervenus, à avoir été présents mardi", a précisé Rémy Heitz lors d'un point presse devant Notre-Dame, ajoutant que la direction de la police judiciaire parisienne mobilisait près de 50 enquêteurs sur cette enquête.

Le représentant de la société Europe Échafaudage, Julien Le Bras, exclut toute faute de ses salariés.

Le procureur a expliqué qu'il y avait "eu une première alerte à 18H20 suivie d'une procédure de levée de doutes mais aucun départ de feu n'a été constaté".

"Il y a eu une deuxième alerte à 18h43, et là, le feu a été constaté au niveau de la charpente. Entretemps, l'église avait été évacuée puisqu'une messe avait débuté peu avant".

André Finot, responsable communication de la cathédrale, a expliqué "assister impuissant" à l’embrasement de la charpente. "On ignore dans quelles circonstances a pris le feu, explique-t-il. Normalement, il ne devait pas plus y avoir d’ouvriers sur le chantier car ils sont censés arrêter entre 17 heures et 17 h 30 au plus tard. Mais nous n’avons pas la certitude qu’il n’y avait plus personne sur place".

Les promesses de don affluent pour la reconstruction de Notre-Dame. En moins de 48 heures, près d’un milliard de dons ont été promis :

- LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille Arnault à sa tête, première fortune de France, ont annoncé un don de 200 millions d’euros pour la reconstruction de Notre-Dame.

Le groupe de luxe a, en outre, proposé de mettre à disposition ses "équipes créatives, architecturales, financières" pour aider au travail de reconstruction et de collecte de fonds.

- Le géant mondial des cosmétiques L’Oréal et la famille héritière du groupe, les Bettencourt-Meyers, ont annoncé mardi un don total de 200 millions d’euros pour l’édifice parisien, dont 100 millions d’euros par l’intermédiaire de la Fondation Bettencourt Schueller.

- La famille d’industriels Pinault, qui possède le groupe de luxe Kering, a annoncé débloquer 100 millions d’euros par l’entremise de sa société d’investissement Artemis.

La famille Pinault a par ailleurs fait savoir mercredi qu’elle ne ferait "pas valoir l’avantage fiscal" auquel pourrait prétendre son don. "La donation pour Notre-Dame de Paris ne fera l’objet d’aucune déduction fiscale. La famille Pinault considère en effet qu’il n’est pas question d’en faire porter la charge aux contribuables français", rapporte dans un communiqué François-Henri Pinault, président de la holding familiale.

- Le PDG du groupe Total, Patrick Pouyanné, a pour sa part annoncé sur Twitter, que le groupe, qui se présente comme le "premier mécène de la Fondation du patrimoine", allait faire un "don spécial" de 100 millions d’euros.

- La famille Decaux "a décidé de contribuer à la restauration de ce lieu emblématique de la ville de Paris et de son histoire, monument du patrimoine mondial" en donnant, à travers JCDecaux Holding, 20 millions d’euros pour sa reconstruction.

- "Très touchés" par l’incendie, Martin et Olivier Bouygues ont annoncé se mobiliser "à titre personnel" avec un don de 10 millions d’euros par l’intermédiaire de leur holding familiale, SCDM.

- Le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, qui contrôle la société d’investissement Fimalac, a également annoncé vouloir participer à  "l’effort national de reconstruction" en donnant 10 millions d’euros "pour la restauration de la flèche, symbole de la cathédrale".

- Plus de 20 millions de dollars de l'étranger. Des promesses de dons de plusieurs banques françaises : 


Le Crédit agricole, avec sa fondation, va donner 5 millions d’euros; BNP Paribas a annoncé débloquer 20 millions d’euros; le groupe BPCE et la Société générale ont promis chacun 10 millions d’euros.

- L'assureur de deux des entreprises présentes sur le chantier de Notre-Dame au moment de l’incendie, l’assureur Axa France a promis 10 millions d’euros en signe de solidarité.

- Le grand groupe informatique français Capgemini a annoncé verser 1 million d’euros.

La Fondation du patrimoine a ouvert son propre outil de collecte de dons en ligne dès mardi sur son site Internet. Cette fondation privée qui se consacre à la préservation du patrimoine avait notamment perçu des fonds du Loto du patrimoine.

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Rédigé par Pierre HAMMADI

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